Environnement et cadre de vie

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Un Labruyérois passionné d'ornithologie a observé près de 80 espèces sur notre commune et aux alentours ! Apprenez à les reconnaître et à les observer en cliquant sur le lien suivant :

 

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Spécimen observé à Labruyère-Dorsa
Ce drôle de Lézard n’en est pas un ! Il s’agit d’un Triton marbré, de son petit nom latin Triturus marmoratus, amphibien d’environ 15 cm qui vit dans la moitié ouest de la France.

C’est une espèce nocturne qui passe bien souvent inaperçue ! Une bonne moitié de l’année, le Triton marbré mène une vie terrestre bien discrète, dans un endroit sombre, frais et humide. Puis pour la période de reproduction il rejoint l’eau, en gros les cinq premiers mois de l’année. Une femelle pond environ 400 oeufs durant la saison, qu’elle colle minutieusement un par un sur la feuille pliée d’un végétal aquatique. Mais seules quelques larves parviendront à l’âge adulte et devront attendre au moins 3 ans pour se reproduire à leur tour. Le Triton marbré se nourrit de petits invertébrés, voire de têtards fraichement éclos.

Sa présence sur la commune témoigne de la bonne qualité des quelques mares ou points d’eau et de la disponibilité en refuges terrestres (haies, broussailles, etc.). D’où l’intérêt de préserver ces deux éléments clés de notre paysage !


Image source A. Povedano

On l'observe à Labruyère-Dorsa. C’est un oiseau au long bec gracile légèrement arqué, présentant une huppe érectile de plumes roussâtres au bout noir, un dos arlequin teinté de jaunâtre et une poitrine orangée. Elle mesure une trentaine de centimètres.

On l’aperçoit souvent à terre, dans les pelouses, fouillant le sol à la recherche de vers ou d’insectes. Son nid est installé dans un trou d’arbre, un mur, un tas de pierres et de plus en plus fréquemment sous une toiture.

La huppe est facilement reconnaissable à son vol saccadé et bondissant, et à son cri caractéristique « oupp-oupp-oupp ».

C’est une espèce migratrice qui passe l’hiver en Afrique subsaharienne. Son retour dans nos contrées s’effectue, pour les individus les plus précoces, dans la première quinzaine de mars. Dès le mois d’août, commence la migration post-nuptiale qui la reconduit dans la savane africaine.